Je n’aborde pas ici le choix de donner la traduction à contrat par rapport à la faire à l’interne, car je connais très peu de compagnies ni d’instances gouvernementales, qui optent pour la traduction à l’interne seulement.
Le choix est assez facile à faire.
Si vous ne traduisez que dans une seule langue, à la rigueur deux, l’option du traducteur indépendant convient très bien. C’est aussi moins cher que de passer par une agence.
Assurez-vous que le traducteur possède une mémoire de traduction que vous pourrez récupérer et réutiliser si nécessaire. Je vous en reparlerai plus tard.
Plus de deux langues de destination ? Allez-y pour une agence. La charge de travail pour gérer plusieurs traducteurs est tellement lourde, que l’argent que vous économiserez n’en vaut pas la peine.
Prévoyez un budget et un deadline adéquat.
Ce qui suit est mentionné à titre indicatif et ne vise qu’à vous donner une idée des coûts.
La traduction est habituellement facturée au mot. Au moment d’écrire ces lignes, le coût au mot était d’environ 0,28 $.
Dans certains cas un montant additionnel sera demandé pour la « DTP » (« desktop publishing », ou PAO, « publication assistée par ordinateur »). Ce travail consiste à adapter la mise en page après la traduction, puisque le texte traduit ne prend, en général, pas le même espace, ce qui nécessite des ajustements pour la publication.
Pour plus de détails à ce sujet, voyez : Publication assistée par ordinateur
Un traducteur d’expérience peut traduire environ 200 mots à l’heure. Au Québec, il est possible d’obtenir une subvention pour la traduction. Informez-vous auprès du ministère de l’Économie et de l’Innovation.