SEO (search engine optimization) — optimisation pour les moteurs de recherche

On voit ça partout quand on est rédacteur. On voit ça partout quand on est gestionnaire de réseaux sociaux. On voit ça partout quand on a un site Internet. Il n’y a pas grand monde qui échappe au SEO.

La première fois que j’en ai entendu parler, je me suis dit : « Wo! Ça, ça va être long et compliqué à apprendre! » « Va falloir que je suive un cours de programmation. » « Ça va me prendre une éternité. » Le découragement s’est emparé de moi comme la résignation devant un banc de neige d’un mètre de haut par trois de large.

Alors, j’ai cherché.

L’optimisation pour les moteurs de recherche, c’est faire en sorte que la publication remplisse des critères que les moteurs de recherche comprennent. Ces moteurs (Google, Bing, Yahoo, etc.) analysent les textes en suivant des algorithmes qui classent les publications selon leur pertinence. C’est avec ça qu’ils peuvent ensuite proposer la publication à quelqu’un qui a cherché quelque chose à ce sujet sur Internet.

Plus je suis optimisée, plus je suis « référençable », donc plus j’ai de chance d’apparaître dans les premiers éléments proposés dans une recherche sur Internet. En bas de la publicité, il va sans dire.

Optimiser les textes pour qu’ils répondent aux critères des moteurs de recherche, ça s’appelle le référencement naturel. Ma définition personnelle de ça : le moteur de recherche donne mon texte comme référence à une question posée par un internaute parce qu’il remplit les critères. Ça se fait tout seul. Donc, plus mon texte correspond aux critères, plus il risque d’apparaître dans le haut de la liste des résultats de la recherche. Si je veux m’assurer une place au « top » de la liste, j’achète de la publicité. Il faut bien que quelqu’un fasse un peu d’argent avec ça. Après tout, il y a de vraies personnes qui travaillent sur ces moteurs.

Mais que cherchent-ils, ces moteurs ?

Comment savoir ce que les moteurs cherchent ? Comment faire pour qu’ils me trouvent moi ? Alors, en fouillant un peu (OK, pas mal), j’ai vu qu’une bonne partie des choses à faire pour rendre mes publications faciles à comprendre par les moteurs de recherches sont déjà faites dans une bonne rédaction :

  • Un bon indice de lisibilité (phrases courtes, mots d’usage courant pour le lecteur, conjugaison au présent, utilisation de verbes d’action, etc.)
  • La constance (utilisation du même terme pour désigner la même chose tout au long du texte)
  • L’utilisation d’espace et d’image autant que possible

(soulagement*) Je me suis peut-être énervée pour rien.

Puis, j’ai vu qu’il faut aussi mettre d’autres éléments dans le texte. D’après ce que j’en ai compris, le but ici ce n’est pas d’en mettre pour qu’il y en ait, pertinent ou pas, mais que c’est ce genre d’éléments que les algorithmes recherchent. J’ai lu un bon texte sur le fonctionnement d’un moteur de recherche. On n’y apprend pas comment sont faits les algorithmes, mais c’est un bon survol du fonctionnement. Jetez-y un coup d’œil.

Pour mon site (celui-ci), j’utilise l’analyseur de SEO Yoast. J’ai choisi celui-là parce que je l’ai trouvé facile d’utilisation et qu’il y a beaucoup d’information sur Internet là-dessus, en plus de bons tutoriels. Yoast me donne un indice de lisibilité ainsi que des éléments à améliorer :

Exemple d'analyse SEO
  • Mettre des liens à d’autres articles dans mon site et mettre des liens à des sites externes.
    Je n’en ai pas toujours, alors je ne mets rien. En ce qui concerne les liens externes, je dois m’assurer que ce sont des sites qui ont une bonne réputation et que le contenu est directement relié au sujet. Sinon, mon site pourrait être déclassé par le moteur de recherche.
  • Utiliser seulement un titre de niveau 1.
  • Créer une requête.
    La requête c’est un mot ou une expression clé (entre 2 et 5 termes) qui est une très courte description du sujet abordé dans l’article.
  • Utiliser la requête dans au moins un des titres.
    Je ne le fais pas systématiquement, car parfois le rythme du texte ne s’y prête pas. Mon opinion, c’est que c’est bien d’avoir le plus d’éléments SEO possible, mais pas au détriment de la lecture.
  • Utiliser la requête au moins deux fois dans le texte.
    En général, cela ne pose pas de problème créatif.
  • Écrire un texte de plus de 500 mots, mais pas trop long.
    Des textes plus courts et très longs sont quand même proposés par les moteurs de recherche. C’est seulement un « best practice ».
  • La longueur du titre doit être entre 50 et 70 caractères, incluant les espaces.
    Ceci est encore une préférence des moteurs. Des titres un peu plus longs ou un peu plus courts seront quand même proposés; c’est juste moins « SEO ».

Note : Dans cet article, quand j’indique le nombre de caractères, ça inclut toujours les espaces, les chiffres et la ponctuation.

Encore là, rien de bien sorcier : juste un peu d’huile de coude.

Ce qui suit est une portion plus technique. Celle qui ne relève pas que de l’écriture et qui diffère selon la construction du site.

Amorce, avant-goût, « teaser » SEO

Dans Yoast pour WordPress, j’ai la possibilité (fortement suggérée) de mettre un texte qui décrit le sujet de mon article. Idéalement, il contiendra entre 120 et 156 caractères.

On peut voir le nombre de caractères dans Word en cliquant sur le compte de mots.

Où trouver le nombre de mots dans Word

Ce texte est un « teaser » comme la bande-annonce d’un film. Il sert à attirer un lecteur potentiel pour qu’il clique sur mon article plutôt que sur les autres.

Exemple de résultat de recherche dans Google

Mais attention avec ça, il ne faut pas mentir. Par exemple : « Voyez comment j’ai fait 100 000 $ en optimisant mon site! » ou, comme j’ai vu dans un film, « Britney Spears Naked ». Ha! Vous aurez beaucoup de clics! Mais ce sera néfaste pour votre réputation.

Texte alternatif SEO, balise alt ou attribut alt

Selon votre type de site, il y aura, ou pas, une section pour décrire les images qui sont intégrées dans le texte. Ce texte est aussi appelé balise ou attribut.

Cette description est très importante pour le SEO parce que les moteurs ne peuvent pas lire les images. C’est avec cette description qu’ils pourront la proposer aux internautes. Elle ne doit pas contenir plus de 125 caractères et elle doit être écrite selon les normes habituelles de la rédaction avec la ponctuation et les majuscules, comme n’importe quel autre texte. C’est encore mieux si elle contient la requête.


Le SEO du site

C’est ici que commence la sorcellerie, et c’est ici que mon expertise s’arrête.

Je ne suis pas webmestre et je ne veux pas le devenir. Moi, j’aime écrire. C’est ce que je fais comme métier, et je suis pas mal bonne là-dedans. Certains aiment mon écriture ; d’autres, pas. Comme je le dis toujours : « Même Dieu ne fait pas l’unanimité ; alors, je ne vais certainement pas essayer de penser de m’en approcher. » Tant mieux pour moi si des gens apprécient. Comme ça, je peux continuer à écrire et être payée pour le faire.

Je reviens au site. J’ai construit mon site moi-même parce qu’il est très simple. Il n’est pas transactionnel. Donc, la sécurité est minimale. Ce n’est pas un endroit d’échange, et donc pas de gestion de commentaires. Ce n’est en sorte qu’une carte de visite qui aide mes clients potentiels à en savoir un peu plus sur moi. S’il s’était agi de quelque chose de plus élaboré, je l’aurais fait construire par un expert.

Il y a beaucoup de choses à faire pour que le site lui-même soit SEO. Par exemple, comment il est indexé. Allez dans votre connexion Internet (pas le moteur de recherche), et dans un nouvel onglet, tapez site:le nom du site. Vous allez voir ce que les moteurs comprennent de ce site. Ça, ça se contrôle avec certains outils dont Google Search Console.

Exemple d'indexation de site dans Google

Comme on peut le voir, mon site aurait besoin d’un peu plus d’amour de ma part. Je m’en occuperai éventuellement.

Il y a encore bien d’autres choses reliées au site lui-même, mais je m’arrête ici.

Évidemment, pour mon site, j’ai eu de l’aide. J’ai une amie qui est graphiste. Mon hébergeur, Webürbain, est aussi un bon ami. Je peux actuellement téléphoner à mon hébergeur pour qu’on travaille ensemble sur mon site. C’est pas tout le monde qui peut faire ça! J’ai aussi parlé avec Ghislain Poirier de Ton Consultant qui m’a beaucoup aidé quand j’étais bloquée.

En conclusion, pour rendre des textes SEO, c’est assez simple. Il faut juste travailler un peu plus fort. Pour rendre le site SEO, on a deux choix : on prend le temps d’apprendre comment faire (c’est faisable) ou on engage un expert.