Gestion de la traduction

Pour une gestion efficace de la traduction, c’est bien de voir les deux côtés de la médaille : traducteur-client.

C’est l’fun de savoir ce qui se passe avec votre document une fois qu’il est chez le traducteur.

Lorsqu’on envoie un document à traduire, il est soumis à quelques manipulations.

Le fichier source ou document électronique éditable est ouvert dans la mémoire de traduction. Ce n’est pas un traducteur automatique mais un logiciel qui enregistre la traduction. Au fur et à mesure que le traducteur traduit, il indique à la mémoire de se rappeler de ce bout de phrase pour le réutiliser plus tard. Ça peut être plus loin dans le document, dans une version subséquente ou dans un autre document.

Quand le texte est dans la mémoire de traduction, le traducteur ne voit que des bouts de phrase. Il ne voit pas comment le texte est organisé, ni les images. Ça devient difficile de se retrouver, spécialement quand il y a des listes à puces ou numérotées, des légendes de figures, ou des titres de tableaux. Imaginez-vous essayer de comprendre le contenu d’un tableau quand il n’est plus disposé en lignes ni en colonnes.

Le traducteur aura donc besoin d’une version PDF ou autre format d’image pour voir de quoi le document aura l’air une fois mis en pages et prêt à être diffusé. Le document est enregistré au même format source, et puis est vérifié pour la mise en pages et la qualité (PAO, Publication assistée par ordinateur, ou DTP).

Prévoyez un responsable

Vous avez besoin d’une personne qui va s’occuper de la gestion des traductions, qui va envoyer tous les documents et les instructions nécessaires au traducteur et qui répondra à ses questions. Cette personne doit aussi s’occuper des documents au retour de la traduction.

Les documents

  • Fichier source électronique éditable (Word, Excel, FrameMaker, InDesign, etc.)
  • PDF ou image du document final
  • Dossier des images

Les instructions

Beaucoup d’agences vous fournissent un document pour les instructions. Vous pouvez aussi faire le vôtre.

En général, cela contient les éléments à ne pas traduire, par exemple : les noms de produit, les éléments d’interface de logiciel (si l’interface n’est pas traduite). Dans ce dernier cas, c’est une bonne pratique de mettre ces termes en gras dans le texte pour que les traducteurs les trouvent rapidement et que les lecteurs les repèrent facilement dans l’interface.

Il faut aussi indiquer les conditions de texte à traduire et celles qui ne le sont pas (par exemple, des commentaires). Même chose pour les variables (par exemple, du texte temporaire qui sera remplacé plus tard par exemple « réponse » dans un questionnaire).

Même chose pour les variables (par exemple, du texte temporaire qui sera remplacé plus tard par exemple « réponse » dans un questionnaire).

Réponses aux questions

La gestion de la traduction implique aussi de répondre aux questions des traducteurs. Les cas sont tellement variés, que je ne présenterai que quelques exemples de questions qui peuvent être posées. Répondre aux questions est une partie importante du travail pour s’assurer de la qualité. C’est à ne pas négliger parce que ça prend?… Du temps. C’est la vie et c’est ainsi. Assurez-vous de prévoir du temps pour ça.

Beaucoup de questions seront reliées directement au jargon du domaine. Par exemple, selon le cas, un cavalier sera un « jumper » ou un « rider ». Probe peut être « sonde » ou « palpeur ».

Le responsable devrait construire un lexique ou une base de terminologie, qui servira à tous dans l’entreprise.

D’autres questions seront reliées directement à l’écriture. Il arrive que le traducteur remarque des erreurs qui ont échappé à la vigilance du rédacteur. Il peut souligner une phrase incomplète, une incongruité dans la terminologie ou une erreur évidente.

Certains mots, peu importe le contexte, peuvent porter à confusion. Le traducteur vous demandera des éclaircissements.

La diffusion

Lorsque les documents reviennent de la traduction, ils doivent être acheminés aux personnes qui les distribuent. En plus de la distribution, votre responsable doit aussi archiver ces traductions.

Tout ça pour dire que la traduction n’est pas quelque chose qui peut être fait sans préparation.